lundi 28 avril 2014

Dress #6 - La robe Opium

Crédits photos Mango / Mise en page par Etc Webzine

La dernière fois qu’on a mis les pieds chez Mango, c’était en 2003. Depuis, on avait évolué vers des marques plus chics et moins adolescentes. Mais là, en bons consommateurs cathodiques, quand on a vu le spot télé de la nouvelle collection, ça a été le coup de foudre. La petite robe d’été parfaite, idéalement coupée, tout en jeu de superposition et de dentelles, cachant les possibles rondeurs des hanches, dévoilant juste ce qu’il faut d’épaules, de décolleté et de jambes... Et tout ça pour le prix d’un déjeuner. Autant vous le dire d’emblée : elle est sold out, épuisée « au niveau mondial », nous dit-on chez Mango. Mais vous pouvez toujours espérer.

Robe Opium, existe (a existé?) en blanc cassé et en noir, 19,99 euros chez Mango.

dimanche 27 avril 2014

Wishlist #1


De gauche à droite: 
Ceinture Nubonita Lagoa, Sessun
Collier en or rose, Ginette NY
Bougie Hygge, Skandinavisk
Vernis Aventure, Dior
Blouse intemporelle, Comptoir des cotonniers
Blouse imprimée, Comptoir des cotonniers
Fauteuil Cherner, Conran shop
Robe Torquay, Bash
Colors for a large wall, Ellsworth Kelly, Momastore

vendredi 25 avril 2014

Eat #5 - Cantine California, le restaurant


On adorait déjà les burgers tombés du camion de Cantine California. Mais il faut avouer que les manger debout dans la rue n’était pas très agréable, surtout en hiver. Au 46 rue de Turbigo, dans le restaurant éponyme, l’esprit street food est toujours présent, mais on est désormais confortablement installé sur de jolies chaises en bois et, surtout, notre burger n’est plus seul ! Jus pressé de kale (delicious), salade de kale (very tasty), tacos ultra-frais sont aussi de la partie et apportent une touche healthy très californienne à notre déjeuner. Il n’y a vraiment plus de quoi culpabiliser.

Crédits photos Etc Webzine

Cantine California, 46 rue de Turbigo. Ouvert tous les jours midi et soir! Burgers, tacos et salades disponibles en version mini pour les petits appétits ou les adeptes du panachage gustatif.  Pour plus d’informations, c’est ici.

Read #3 - La sélection de mai


Que vous soyez chez Mémé en Normandie, attablé à la terrasse d’un café à Madrid ou sur votre transat à Essaouira, vous aurez besoin d’un bon bouquin pour traverser le mois de mai et tous ses ponts. On vous a fait une short list des bouquins qui ont marqué nos dernières vacances.

Les revenants, de Laura Kasischke
Laura Kasischke est incontestablement la reine du page-turner un peu intello. Avec Les revenants, c’est un campus américain du Midwest que l’on découvre, avec ses petits jeux de sororités et ses faux semblants. Nicole Werner a été tuée dans un accident de voiture, mais son boyfriend Craig ne se souvient plus de rien. C’est alors qu’il commence à apercevoir la défunte sur le campus… Si vous commencez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher, même pour prendre l’apéritif à Capri.

Opération Sweet Tooth, de Ian Mc Ewan
Divertissant à souhait, le dernier livre d’Ian Mc Ewan. Serena Fröme, jolie jeune femme débarquée à Londres en pleine guerre froide, est recrutée par le MI-5 pour participer à une nouvelle forme de propagande : l’opération Sweet Tooth doit soutenir financièrement – et secrètement –  les jeunes talents qui défendent la même vision du monde que la célèbre agence de renseignement. Mais elle tombe amoureuse de l’écrivain Tom Haley, son protégé, qui ignore tout de sa véritable mission. D’autant plus intéressant que la trame est tirée de faits historiques.

Les règles du jeu, d’Amor Towles
Premier roman d’Amor Towles, Les règles du jeu raconte le New York de 1938 à travers les yeux de trois jeunes gens plein d'ambition : Katey, secrétaire juridique aux origines modestes ; Eve, splendide fille à papa qui croque la vie à pleines dents mais est rapidement défigurée par un accident de voiture ; et Tinker, golden boy à l’insondable passé. Dans l’ Amérique post-dépression, quelques mois peuvent littéralement changer le cours de leurs vies. Si vous êtes en manque de Boardwalk Empire et de Mad Men, ce livre est fait pour vous.

Maine, de Courtney J. Sullivan
Courtney J. Sullivan, c’est l’auteure dont on attend chaque année avec une grande impatience le dernier bouquin. Non pas qu’il s’y passe des choses extraordinaires ou que le suspens soit à couper le souffle. Mais elle dépeint avec une grande intelligence les vies de femmes de toutes générations, notamment dans Maine. Si vous aimez les histoires de famille sur fond de cottage au bord de l’Atlantique, vous ne lâcherez pas le deuxième roman d’une auteure très prometteuse.

Les boucanières, d’Edith Warthon
Décidément, cette sélection est très féminine. Les boucanières raviront les fans de Downton Abbey comme de Jane Austen. À la fin du XIXe siècle, quatre jeunes américaines au caractère bien trempé sont envoyées à Londres pour y faire leur entrée dans la société. Pour nous, c'est tout simplement le meilleur Edith Wharton.


Crédits photos Etc Webzine

Good #1 - Le headband Lorafolk


C’est la bonne nouvelle du jour : pour quelques euros, Madame Figaro vous offre un véritable headband de créateur. Pas l'un de ces goodies de mauvaise qualité spécialement créés pour l’occasion. Non, non, un accessoire ultra-féminin tout en dentelle de Calais, fabriqué à Paris par l’atelier Lorafolk, dont on reluque les créations depuis déjà quelques mois. Ça y est, vous avez enfin une pièce Lorafolk dans votre dressing. 


Crédits photos Etc Webzine

Mme Figaro Pocket, 4,90 euros. Deux modèles de headband au choix. Et pour ne rien louper de l’actualité de Lorafolk, c’est ici.

jeudi 24 avril 2014

Dress #5 - Ah! Si j'étais riche chez ... Sézane

Crédits photos Sézane / Mise en page par Etc Webzine

On s’est tous dit, un jour, au milieu d’une boutique : « si on me donnait mille euros et que j’étais obligé de les dépenser ici, je prendrais quoi? ». Pour ce premier billet, on a choisi Sézane, qui organise ses ventes privées ce weekend.

Chez Sézane-la-reine-du-casual-chic, pour nous, ça donnerait ça (de gauche à droite) : sweat zébré, 80 euros, pour le weekend ; pull Tristan, 80 euros, au tombé parfait ; sac Clark, 310 euros, si chic et si bien pensé ; escarpins Django, 150 euros, tellement confortables ; manchette Camille Enrico, 195 euros, pour la touche ethnique ; chemise Tom Boy, 80 euros, parfaite avec son col rond. 

Toutes ces merveilles sont disponibles ici.

TV # 2 - Goodbye Sandy



Le sable aussi est en voie de disparition. Parce qu’on le pompe depuis les côtes – en détruisant, au passage, des îles habitées (Indonésie) – pour le réinjecter, comme du botox, sur les plages les plus touristiques du monde (Miami) ou pour l’utiliser dans des constructions pharaoniques qui ne seront jamais vendues (Dubaï). Ce n’est pas beau à voir, mais l’excellent documentaire qui nous a révélé tout ça est disponible en replay sur Arte.

Le sable, enquête sur une disparition, de Denis Delestrac, 74 min, disponible encore quelques jours ici.

mercredi 23 avril 2014

TV #1 - Best of Britain


Chapeau melon et bottes de cuir, Mr Bean et Ab Fabont bercé votre enfance. Downton abbey et The Office, vous êtes fan. Mais il y a peut-être quelques séries que vous ne connaissez pas encore, et qui méritent que vous délaissiez un instant GOT et Homeland.

Du côté des comédies, Shameless, une satire mordante des banlieues anglaises, dépeint la vie de la famille Gallagher, où Frank, père de six enfants, boit littéralement ses allocations, forçant ce petit monde à devenir les rois de la débrouille. Hilarante aussi, la nouvelle série de Ricky Gervais, Extras, où il incarne un figurant au summum de la loose au milieu des vraies-fausses stars. Plus sombre mais tout aussi passionnante, Hit & Miss, minisérie dans laquelle Chloë Sevigny joue un tueur à gage transsexuel qui découvre les joies de la parentalité. Plus récemment, Broadchurch a montré que la Grande-Bretagne n’avait rien à envier aux pays scandinaves en matière de polar et de huis clos angoissants sur fond de nature sauvage. Ici, le meurtre du jeune Danny Latimer agite une petite communauté côtière. Tour à tour, tous les habitants sont soupçonnés par un policier fraîchement débarqué qui cache lui aussi quelques secrets…




mardi 22 avril 2014

Beauty #1 - Korres



Vous, quand vous mangez une madeleine, ça ne vous fait pas le même effet qu’à Marcel. D’ailleurs, vous ne comprenez pas pourquoi tous ces trentenaires s’extasient devant une glace à l’amande qui leur rappelle les petits pots de colle de leur enfance. Dans ce cas, il est temps de se créer des souvenirs olfactifs.

Korres, la marque de soins d'origine grecque à la composition clean, a tout prévu : des parfums envoûtants qui invitent au voyage et s’associeront irrémédiablement aux meilleurs moments de votre dolce vita personnelle si vous les utilisez le temps des vacances. Nos préférés : thé menthe, poire bergamote, vanille/freesia/litchi et noix de coco. Jasmin, rose du japon et mangue sont aussi des valeurs sûres. Vous ne serez plus jamais à Paris sous votre douche.

Disponibles iciCes produits ont été testés par nos soins et ont tenu toutes leurs promesses! En revanche, on évite la fragrance basilic/citron qui ressemble à s’y méprendre à … du PAIC citron. Code promo : - 50% sur le deuxième produit identique avec le code KORRES50 jusqu'au 25 avril.

Dress #4 - Eva, Tammy et Benjamin


On avait repéré Eva il y a quelques mois. Son design épuré nous avait tapé dans l’œil. Alors quand Mylittleapp a relancé l’opération « Tammy & Benjamin, tout à - 40 % », on n’y a pas réfléchi à deux fois avant de commander ce portefeuille. Que dis-je, un portefeuille? Bien plus encore : un condensé de notre vie, de nos envies, de nos folies. Une fois reçu, contemplé et respiré, son cuir lisse comme la surface d’un lac suisse, sa qualité irréprochable, quasi germanique, et sa fonctionnalité tout asiatique nous ont achevé. Une chose est sûre : Eva ne nous quittera plus.

Crédits photos Etc Webzine

Portefeuille Eva, 115 euros, existe aussi en écru et bordeaux. Disponible ici.

lundi 21 avril 2014

Eat #4 - Café Coutume


En droit, on dit qu’une coutume existe quand trois éléments sont réunis : la répétition, la constance et la durée. Bruncher chez les Franco-Australiens qui tiennent ce café cosmopolite de la rue de Babylone, c’est clairement devenu une coutume : on y va tout le temps, on commande toujours la même chose, et c’est bien parti pour durer. 

Pourquoi? Parce que le café, c'est du vrai, en grains. Parce que la déco scandinavo-brooklynienne est très inspirante. Parce que le jus d'orange est frais, les viennoiseries délicieuses, le chai latte parfait et l'assiette des Ogres tout bonnement démente. 

Crédits photos Etc Webzine

Ces produits ont été testés (à maintes reprises) par nos soins et ont tenu toutes leurs promesses! Trois adresses à Paris:  47 rue de Babylone (7ème), 4 rue Bouloi (1er, Coutume Lab) et 60 rue des écoles (5ème, dans l'institut finlandais). Brunch des Ogres à 30 euros. Toutes les informations ici.

Read #2 - La disparition d'April Latimer, de Benjamin Black


Elle s'appelle M. - oui, comme la Big boss de James Bond - et elle vous parle de ce que vous lirez demain dans le RER.

La dernière fois, je vous ai initiés aux brumes suédoises, angoissantes à souhait. Laissez-moi cette fois vous guider à travers un brouillard bien plus tenace, celui qui hante Dublin et les romans de Benjamin Black, alias John Banville, publiés dans l'excellente collection "Grands Détectives" chez 10-18.

Le dernier opus d'une série qui en compte trois s'intitule La disparition d’April Latimer. Nous sommes en 1950, à Dublin, où nous retrouvons le docteur Quirke, légiste bourru, porté sur la bouteille, mais qui se révèle être un fin limier. Sa fille, Phoebe, lui confie son inquiétude face à la disparition de son amie April, jeune interne en médecine issue de la bonne société dublinoise.

Un polar de plus, me direz-vous. Certes, mais celui-ci est servi par une merveilleuse plume, celle du remarquable auteur de La Mer, qui vous plonge avec délice dans l'hiver irlandais, les cups of tea salvatrices, les pub bondés et la société irlandaise, complexe et passionnante.

Disponible dans la collection 10/18, 8,10 euros.


dimanche 20 avril 2014

Eat #3 - Des gâteaux et du pain


Avec son décor ultra-chic et ses conseillers affairés, on se croirait à coup sûr dans une bijouterie de luxe quand on passe la porte de chez Des gâteaux et du pain. Ne vous y trompez pas : c’est bien de luxe dont il s’agit, mais de gâteaux, non de joaillerie. Si l’accueil est un brin cérémonieux et les prix un tantinet plus élevés qu’ailleurs, le plaisir sensoriel est assuré : les couleurs éclatantes, les textures étonnantes et les parfums inédits n’en finiront pas de vous émerveiller. Nos préférés? Le Kashmir, qui marie si élégamment le safran à la datte, et le Tahiti, sa mangue et sa vanille, et bien sûr, le chou caramel.


Crédits photos Etc Webzine

Comptez 6,50 euros pour un gâteau individuel. Deux adresses à Paris: 63 boulevard Pasteur (15e) et 89, rue du Bac (7e) et plus d’informations ici.

samedi 19 avril 2014

Misc #1 - Les signes de l'âge


Il n’y a des signes qui ne trompent pas, comme les tempes grisonnantes de votre homme ou les pattes d’oie de votre pote Nico. Et puis il y a tous les autres.



q Vous ne digérez plus le lait
q Vous préférez sortir le vendredi soir plutôt que le samedi, histoire de récupérer
q Sur Airbnb, vous cochez toujours la case « maison entière », pour ne pas avoir à partager la salle de bain
q Pour les vacances d’été, vous hésitez entre la Bretagne et les Pouilles
q Vous dînez à table, plus sur la table basse ou le comptoir de la cuisine
q Vous vérifiez qu’il y a des places assises avant d’acheter des billets pour un concert
q Vous avez un lit en 160cm, un lave-vaisselle, un sèche-linge et un (vrai) four
q Vous vous levez avant midi le weekend
q Vous pensez que Disney n’a plus rien fait de bien après Le Roi Lion
q Vous vous êtes mis récemment au sport
q Vous êtes passé complètement à côté de Gossip Girl
q Vous brunchez à 10h30 le dimanche, parce qu’après votre café préféré est trop bruyant
q Vos grands-parents ont arrêté de vous faire des chèques pour Noël
q Vous pensez que Justin Bieber est une femme
q Vous regardez tout en VO, même Borgen
q Vous n’avez pas de compte Twitter, Facebook vous suffit 
q Vous n’avez jamais mangé quoi que ce soit qui soit tombé d'un camion


Si vous cochez plus de la moitié de ces cases, alors oui, vous êtes vieux. Mais ce n’est pas si désagréable. 

vendredi 18 avril 2014

Eat #1 - Chez Auguste


Au bout de la rue de Bourgogne, à deux pas du musée Rodin, au cœur du 7ème arrondissement, se cache un petit restaurant qui a tout d’un grand. Avec sa façade anthracite et sa décoration contemporaine, on est loin des clichés du restaurant étoilé. Ici, le service est impeccable mais jamais guindé. La cuisine est furieusement moderne, les cappuccinos (de châtaigne, de cresson, etc.) se savourent en entrée, les langoustines taillent une bavette avec la verveine, tandis que le veau fait la causette à l’ail des ours. Vous vous demandez s’il vous faudra déplacer des sommes folles de votre PEL pour accéder à ce graal gustatif? Niet. Pour le prix d’une mauvaise brasserie parisienne au service brutal et à l’ambiance bruyante, le midi, c’est entrée, plat et dessert, le tout orchestré par un chef étoilé.

Kacha façon sarrasin
Agnolotti à la truffe
Veau, champignons eryngii et mousse à l'ail des ours
Lieu au safran, risetto comme un paëlla, finesse de seiche
Gariguettes, pralin et mousse de champagne

Restaurant Auguste, 54 rue de Bourgogne, Paris. Métro Varenne, Invalides ou Assemblée nationale. Réservations au 01.45.51.61.09. 

Menu à 37 euros le midi, et à partir de 80 euros le soir. Fermé le weekend. Le soir, on recommande en particulier les ormeaux (divins) et le ris de veau (fou).