Elle
s'appelle M. - oui, comme la Big
boss de James
Bond - et elle vous parle de ce que vous lirez demain dans le RER.
L’arme suprême pour
vaincre votre petit coup de blues automnal, ce sont les enquêtes de Mma
Ramotswe, écrites par un professeur de droit plus très jeune de
l’université d'Édimbourg. Nous suivons, au fil de ces romans qui ont
le charme des tableaux naïfs, la création puis la toute relative expansion de
l’agence n°1 des dames détectives du Botswana, dirigée par « une
dame de constitution traditionnelle » (comprenez, pourvue de quelques
rondeurs), Mma Ramotswe.
Le dernier-né de cette rafraîchissante saga s'intitule L’institut de beauté des rectifications mineures et notre détective adorée va, à son rythme et en buvant
beaucoup de thé rouge, résoudre quelques affaires qui ne sont que prétextes à
philosopher en toute quiétude et à apprécier les petits bonheurs du quotidien. C’est le sourire aux lèvres et l’âme adoucie que l’on sort
des romans de
l’écossais Alexander McCall Smith, véritable
philosophe qui, avec beaucoup de délicatesse et d'humour, aborde des
sujets qui nous concernent tous. Lisez, c’est contagieux!
A. McCall Smith, L'institut de beauté des rectifications mineures, Coll. 10/18, 8,40 euros.
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